L’écriture inclusive en communication et marketing

L’écriture inclusive en entreprise est une pratique qu’un bon nombre de travailleur·euse·s mettent de l’avant lorsqu’il est question de faire la rédaction d’un texte. Cette pratique consiste à faire un effort conscient à rédiger afin de prôner la diversité et l’inclusion de sorte que tous les groupes de lecteur·rice·s se sentent valorisé·e·s, inclus·e·s et égaux. En entreprise, les individus qui font de la rédaction au quotidien et qui choisissent de respecter les principes de l’écriture inclusive envoient un message clair à leur clientèle ; ils reconnaissent le pouvoir du langage ainsi que ses répercussions et souhaitent modifier les codes d’écriture conventionnels afin de mobiliser le plus grand nombre de lecteur·rice·s possible! Dans le monde de la communication et du marketing, l’écriture inclusive peut engendrer un important lot de retombées positives. Voici deux méthodes d’écriture inclusives intéressantes à intégrer à vos pratiques habituelles en communication et marketing!

L’écriture inclusive : abandonner l’usage du masculin générique

Au cas cette donnée vous était inconnue, au Québec, selon Statistique Canada, on comptait 4 300 448 femmes de tous âges en 2021. D’ailleurs, au Québec, plus de la moitié des diplômes universitaires sont décernés à des femmes! Ces statistiques nous amènent à comprendre que malgré le fait que les femmes sont présentes dans la société au même titre que les hommes, les pratiques d’écriture conventionnelles priorisent encore l’usage du masculin générique. Un renforcement du féminin dans l’écriture permet donc de renforcer la représentation des femmes. Voici un exemple d’une phrase conventionnelle écrite selon les principes de l’écriture inclusive avec des doublets abrégés (utilisation d’un point médian pour séparer la portion masculine de celle féminine) : L’utilisation des doublets abrégés est à employer de façon raisonnable puisque cela peut engendrer une lecture moins fluide. L’usage des doublets complets est également une façon de faire inclusive beaucoup plus facile à lire, mais qui rend les phrases plus longues. Voici quelques exemples :

L’écriture inclusive : prioriser les termes épicènes et inclusifs des genres

Afin de permettre une lecture plus fluide, certains termes inclusifs sont à inclure en rédaction. Que ce soit pour de l’affichage publicitaire, pour la rédaction de publications sur les réseaux sociaux, ou encore, lors de la rédaction de courriels, certains mots s’écrivent de la même façon au masculin et au féminin. Ces mots sont qualifiés d’épicènes. Ils sont à prioriser puisqu’ils permettent à tous de se sentir inclus. Cette pratique est d’ailleurs optimale pour les individus non-binaires. Voici quelques exemples de termes épicènes : Lorsqu’on utilise ces termes, il ne s’agit que d’utiliser un déterminant inclusif et le tour est joué. Voici quelques exemples de déterminants inclusifs :

L’écriture inclusive : éviter les stéréotypes et les généralisations

Pour être inclusif du plus grand nombre de groupes, éviter les stéréotypes et les généralisations est approprié. Voici un exemple de phrase pouvant exclure certains groupes d’individus et une phrase alternative plus inclusive : En brisant les stéréotypes et les constructions sociales exclusives, un plus grand nombre d’individus se sentiront valorisés et à leur place. Dans le domaine de la communication et du marketing, les entreprises ont intérêt à être plus inclusives afin d’attirer le plus grand nombre de client·e·s. Comme la pratique de l’écriture inclusive est encore récente, les entreprises peuvent utiliser la pratique pour se différencier de leurs compétiteurs et positionner leur organisation comme étant inclusive et respectueuse de la diversité présente en société. À l’Agence G, que ce soit pour des client·e·s ou pour nos propres communications, nous réalisons un effort pour appliquer l’écriture inclusive. Si vous souhaitez des conseils supplémentaires sur cette démarche ou nous confier certaines activités de communication, contactez-nous maintenant! Source : Haddad (2017). Manuel d'écriture inclusive